quinta-feira, 7 de janeiro de 2010

Après un rêve

Dans un sommeil que charmait ton image
Je rêvais le bonheur, ardent mirage!
Tes yeux étaient plus doux, ta voix pure et sonore,
Tu rayonnais comme un ciel, éclairé par l'aurore

Tu m'appelais et je quittais la terre
Pour m'enfuir avec toi, vers la lumière
Les cieux pour nous, entr'ouvraient les nues,
splendeurs inconnues, lueurs divines entrevues.

Hélas! Hélas, triste réveil des songes,
Je t'appelle, ô nuit! Rends-moi tes mensonges
Reviens, reviens radieuse.
Reviens, ô nuit, mystérieuse!

-Fauré.

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