quinta-feira, 20 de setembro de 2012

L'Angoisse

T.J.
Nature, rien de toi ne m'émeut, ni les champs
Nourriciers, ni l'écho vermeil des pastorales
Siciliennes, ni les pompes aurorales,
Ni la,  solennité dolente des couchants.

Je ris de l'Art, je ris de l'Homme aussi, des chants,
Des vers, des temples grecs et des tours en spirales
Qu'étirent dans le ciel vide les cathédrales,
Et je vois du même oeil les bons et les méchants.

Je ne crois pas en Dieu, j'abjure et je renie
Toute pensée, et quant à la vieille ironie,
L'Amour, je voudrais bien qu'on ne m'en parlât plus.

Lasse de vivre, ayant peur de mourir, pareille
Au brick perdu jouet du flux et du reflux,
Mon âme pour d'affreux naufrages appareille.

Poèmes Saturniens - Paul Verlaine

Ouvindo...

CHANSON D'AUTOMNE

T.J.
Les sanglots longs
Des violons
De L'Automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure;
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.


Poèmes Saturniens - Paul Verlaine

terça-feira, 18 de setembro de 2012

Dois...

T.J.
Apenas dois
Dois seres...
Dois objectos patéticos.
Cursos paralelos
Frente a frente...
...Sempre...
...A  se olhar
Pensar talvez.
"Paralelos que se encontram no infinito"
No entanto sós por enquanto.
Eternamente dois seres.

Pablo Neruda

segunda-feira, 10 de setembro de 2012

T.J.
Vêr as coisas até ao fundo...
E se as coisas não tiverem fundo?

Ah, que bela a superfície!
Talvez a superfície seja a essência
E o mais que a superfície seja o mais que tudo
E o mais que tudo não é nada.

Ó face do mundo, só tu, de todas as faces,
És a própria alma que refletes.

Alvaro de Campos



sexta-feira, 7 de setembro de 2012

T.J.
Sou eu, eu mesmo,tal qual resultei de tudo.
Espécie de acessório ou sobressalente próprio.
Sou eu aqui em mim, sou eu.
Quanto fui, quanto não fui, tudo isso sou,
Quanto quiz, quanto não quiz, tudo isso me forma.
Quanto amei ou deixei de amar é a mesma saudade em mim.

Alvaro de Campos