Mes yeux soudain horriblement
Ne voient pas plus loin que moi
Je fais des gestes dans le vide
Je suis comme un aveugle-né
De son unique nuit témoin
La vie soudain horriblement
N'est plus à la mesure du temps
Mon désert contredit l'espace
Désert pourri désert livide
De ma morte que j'envie
J'ai dans mon corps vivant les ruines de l'amour
Ma morte dans sa robe au col taché de sang.
Paul Éluard (Le temps déborde)
quarta-feira, 7 de julho de 2010
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