Au premier mot limpide au premier rire de ta chair
La route épaisse disparait
Tout recommence
La fleur timide la fleur sans air du ciel nocturne
Des mains voilées de maladresse
Des mais d'enfant
Des yeux levés vers ton visage et c'est le jour sur terre
La première jeunesse close
Le seul plaisir
Foyer de terre foyer d'odeurs et de rosée
Sans âge sans saisons sans liens
L'oublie sans ombre.
Paul Éluard
sábado, 17 de julho de 2010
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